Villechantria

Village jurassien


Voie romaine


Sur la « via romana »


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Le début du « chemin de la voie romaine »

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La voie romaine est désormais un chemin envahi et impraticable


Le nom du vieux chemin « sur la vie » qui a donné naissance au lieu-dit cadastral « sur la ville » ainsi que celui de « la vie blanche » un peu plus haut sont caractéristiques : ils décrivent presque toujours une voie antique.

Cette voie (vie = via) est effectivement un trajet secondaire, allant d'Arinthod vers Lains, Villechantria et Nantey, dérivé du trajet principal allant de Lyon à Besançon par Orgelet. Le choix d'implantation ultérieur d'une ancienne commanderie des Templiers sur la roche Saint-Maurice serait à relier au fait que cette voie aurait aussi été une des routes de Compostelle. Pour plus d'informations sur les voies romaines en général, vous pouvez utilement consulter l'excellent site LacusCurtius.
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Cadastre montrant les lieux-dits « Sur la ville » et « La vie blanche » ainsi que l’actuel chemin de la voie romaine conservé dans la mémoire populaire


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Tracé probable de l’ancienne voie romaine


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Le pont de Broissia

Si on confronte l’actuelle carte IGN (ci-contre) à l’extrait de la carte d’État-major de 1835 ci-dessous (antérieure à la création de la D117), on voit que les chemins de desserte d’alors traversaient le centre des villages, et en particulier celui de Broissia pour pouvoir en utiliser le pont. On peut en déduire le tracé probable du chemin antique qui suivait le Suran.

Lors de la réalisation de l’actuelle départementale, il a sans doute été choisi, par commodité, de la faire passer à l’extérieur des villages. Dans notre commune, l’ancien chemin, devenu chemin de desserte rurale est alors resté identifié dans la mémoire collective en tant que « voie romaine ». Il ne comporte aucun vestige, ni borne ni dallage, mais il était encore utilisé par certains habitants il y a quelques dizaines d’années. Malheureusement la mise aux normes de la départementale et de son fossé en a condamné le débouché vers le sud. Inclus par erreur en partie dans une parcelle privée à l’occasion du remembrement, il ne doit être considéré, en l’état actuel, que comme un vestige du tracé de la voie.

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Carte d’état-major 1835


Au-delà du village


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La voie romaine à Gigny

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Panneau de description à l’entrée de la voie


Il convient de noter que la présence de cette voie sur la rive gauche du Suran est confirmée aussi bien au nord qu'au sud du village par de nombreux autres vestiges et témoignages, parmi lesquels on notera le repérage qui en a été fait par l’Office du tourisme au niveau de l'abbaye de Gigny d'une part, et la présence d'une borne qui pourrait être milliaire juste après le passage dans le département de l'Ain, à Germagnat. La présence d’inscriptions n’y est pas évidente mais sur la page wikipédia qui leur est consacrée, nombreuses sont celles qui les ont perdues à l’usure.

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Borne à Germagnat (01)

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Y a-t-il eu des inscriptions ?