Géographie locale


Les deux villages indépendants ont été réunis en 1821 et Liconnas est alors devenu un hameau de la commune de Villechantria. Leurs implantations, probablement très anciennes se sont faites à proximité des sources descendant vers le Suran, à l'écart des parties inondables de cette ancienne vallée glaciaire à fond plat caractéristique.
ValleeSuran SourcePerrozan_tLiconnas dispose de deux sources : l'une, en haut du village, alimentait sa fontaine (disparue) et son lavoir, l'autre se trouve un peu plus bas, à « Perrozan », sortant d’une grotte au-dessus de laquelle se serait trouvé un ancien château.
Villechantria, sur la rive gauche du Suran, possède sa propre source, la Balmette, au pied d'une petite falaise encaissée contre laquelle se blotissent les maisons les plus anciennes du village, et qui alimente encore aujourd'hui la fontaine et le lavoir.

LaBalmotte_t Cure et falaise


Le bois des Grandes Vignes et le mont de Cul offrent d'autres sources, souvent appelées de manière générique « La Doye » et qui sont aujourd'hui captées pour fournir l'eau potable de la région. La centrale d'épuration du village voisin de Montagna-le-Templier vient d'ailleurs d'être équipée d'un système d'ultrafiltration qui permet aux habitants du secteur de bénéficier sur l'évier et sans altération de la très bonne qualité des eaux locales.
IGN10000b

L'ancien moulin du Pont-Neuf, dit « Moulin du bas », remontant au XVIIIe siècle et superbement restauré par M. et Mme Pierre Baccot, est symétrique d'un autre moulin situé au nord de Liconnas (en dehors de cette carte), dit « Moulin du haut » qui signent une activité traditionnelle présente tout au long de la rivière : moulins à farine, battoirs à chanvre ou scieries.

MoulinDuBas_1 MoulinDuBas_2
(
Le moulin du Pont-des-Vents, dans la commune de Montfleur, 5 km plus au sud, et qui était encore en activité il y a quelques années, vient d'être converti pour sa part en écomusée afin de garder la mémoire vivante et active non seulement de la meunerie mais aussi de la fabrication artisanale du pain.)


voie romaine_t
Le tracé de la voie romaine, au sein de la commune, suit grossièrement la D117 nord-sud allant de Besançon à Lyon (également devenue ultérieurement une des routes de Compostelle) mais s'en éloigne à plusieurs reprises et se superpose, entre autres au chemin pointillé qui longe la route au sud du village (cf. historique de la voie romaine pour plus de détails), pour ensuite le traverser en son centre et se poursuivre par l'actuel chemin du cimetière.